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Manifs d’Arles et Nîmes pour le maintien du Cévenol jusqu’à Marseille

D 11 novembre 2012     H 00:00     C 0 messages


Vauzelle à Arles, 300 manifestants à Nîmes, un rassemblement à Miramas : étaient organisées hier trois manifestations pour le maintien du train Cévenol jusqu’à Marseille puisque la SNCF veut coûte que coûte l’amputer de sa destination première et l’arrêter à Nîmes dès le 7 décembre prochain.

- Pour Arles
Voici le reportage de France 3 Provences Alpes où le président de la région PACA souligne l’importance de la desserte car les trains entre le Gard Arles et Marseille deviennent extrêmement rares (NON messieurs les technocrates de la SNCF les nîmois et alésiens n’iront pas pour vos beaux yeux jusqu’à Avignon pour sauter dans un train de la vallée du Rhône !) et le manquement de la SNCF à respecter les contrats moraux que lui ont confié ses dirigeants précédents et des générations d’acteurs qui ont travaillé dur pour cette ligne Paris Marseille par le massif central.

Egalement l’interview de Sandrine Gaubiac d’une association arlésienne d’usagers qui souffrent de l’absence d’un vrai service entre Nîmes et Arles par exemple :

- Pour Nîmes

300 personnes devant la gare à l’appel de l’association des élus pour la défense du Cévenol.

Le compte-rendu de Midi Libre.
Le compte-rendu de l’AFP via le Parisien.

Le sujet de France Bleu Gard Lozère dans leur journal de 8 heures du 11 novembre.

Le sujet de France Bleu Auvergne le 11 novembre. Intervention de JJ Faucher maire de Brioude.

Le sujet de TV Sud Nîmes et Montpellier du lundi 12 novembre dont voici la retranscription :


Ils ne veulent pas que leur liaison ferroviaire disparaisse. Samedi après-midi en gare de Nîmes, ils étaient 300 à manifester contre la suppression de la ligne Nîmes-Marseille assuré par le Cévenol. Usagers mais aussi élus et cheminots, ils craignent que cette liaison historique, actuellement interrompue pour maintenance, ne soit définitivement supprimée. Explications.

Usagers, cheminots et élus, ils étaient samedi 300 à manifester contre la suppression de la liaison Nîmes-Marseille du Cévenol. Créée en 1955, ce train reliait Marseille à Paris via le massif Central. En 2007, il s’est arrêté à Clermont Ferrand et aujourd’hui les usagers craignent de le voir devenir un train régional.

Denis Fesquet, vice-président des usagers :
« C’est-à-dire qu’aujourd’hui le fait de raccourcir le service évidement dessert de moins en moins les territoires. Et on a surtout de grosses inquiétudes parce qu’on se rend compte que dans la partie nord actuelle de ce trajet-là aussi, au-delà d’Alès, entre Alès et Clermont Ferrand, il y a d’énormes difficultés avec des arrêts sans cesse du service pour des raisons de maintenance etc. Bon, on craint qu’à terme finalement le terminus finisse par être peut-être à Alès. Et surtout on craint que le Cévenol ne soit déclassé d’un train national qu’il est aujourd’hui en train express régional par la suite. »

Un train pourtant classé par convention entre Etat et SNCF depuis décembre 2010, train d’Equilibre du territoire. Une convention censée garantir l’avenir de 40 liaisons en France.

Jean-Jacques Faucher, président de l’association des élus pour le défense du Cévenol :
« Pour toute la région des Cévennes, pour le sud de la Haute Loire, pour la Lozère, pour le nord du Gard, c’est la seule voie infrastructure moderne qui permet de désenclaver ces territoires. Donc c’est un véritable sujet, au-delà du transport, un véritbale sujet d’aménagement du territoire. »

Une délégation a été reçue par le préfet du Gard auquel elle a remis une motion adressée à Frédéric Cuvillier, ministre délégué en charge des transports.

La vidéo du journal, le sujet est à 7’42" :


Le sujet de France 3 Sud Pays Gardois du 12 novembre :

- Pour Nîmes, Arles et Miramas

Le bon article de la Provence du 11 novembre : Gros rassemblement pour le maintien du Cévenol.

Malgré une couverture médiatique timide à Nîmes notamment, car pas de sujet F3 Languedoc Roussilon (mais un sujet en local sur F3 Pays Gardois le lundi) ni Auvergne, espérons que cette mobilisation pour la première fois des trois régions obligera Pépy et le ministre des transports de revoir rapidement leur copie.

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